Lorsque nous prions pour que le Seigneur appelle des jeunes à devenir prêtre pour son église, le faisons-nous avec suffisamment de cœur ?
En d’autres termes, le voulons-nous vraiment ?
Voulons-nous, d’un grand désir, qu’ici et maintenant, des jeunes donnent leur vie pour l’église et le monde en devenant prêtres ?
Ici… Dans notre paroisse, bien sûr ! Et dans votre famille ? Parmi vos enfants ? Vos petits-enfants ?
J’ai témoigné mercredi soir dernier que mon papa m’avait confié, une fois que j’avais été ordonné prêtre, qu’il avait prié pour qu’un de ses quatre garçons devienne prêtre. Je puis ici en dire plus… Je réalise combien cela, bien au-delà de ce que j’ai pu en recevoir de joie, a contribué à ce que j’accueille cet appel comme un don de Dieu. L’assurance même, au-delà de mes faiblesses et de mon péché, que c’est le Seigneur qui a répondu à la prière de son fidèle, à l’intercession du juste ! Si vous me permettez de gratifier ainsi mon cher papa. J’ai accueilli ce que le Seigneur voulait et je recevais la confidence que c’était également le souhait de mes parents. Ce fut la source d’une joie mutuelle profonde avec eux. Une joie silencieuse que nous partagions sans nécessairement en parler. Une joie que je ne peux que souhaiter à tous les parents et à tous les jeunes appelés à cette vocation précise. Le Seigneur ne veut que le bien de tous. Il veut la joie de votre enfant aussi s’Il l’appelle à être prêtre et donc évidemment la vôtre !!!
Voilà pourquoi, à l’appel de notre évêque et de toute l’Eglise, qui attend ses pasteurs, j’ose prier et faire prier pour que le Seigneur appelle ses prêtres dans vos familles.
Père Pascal
