En tant que pilote, j’ai eu la grâce de transporter Benoît XVI de Lourdes à Rome lors du voyage pontifical en France, en septembre 2008.
«Cet épisode aéronautique sera finalement le meilleur souvenir de ma carrière. J’ai dédié ce moment à ma famille, représentée à travers les chapelets de chacun de nos enfants bénis ce jour-là par le Saint Père. Benoît XVI reste un modèle pour nos vies et notre foi, que j’associe au réveil de l’Église après les errements de la génération passée. À bord, je vis qu’il était vraiment humble, et sa grande douceur me surprit. Je me souviens, la veille du vol, de cette phrase à laquelle je pense souvent lorsque la discussion vient sur la querelle liturgique : « Nul n’est de trop dans l’Église », dite avec sa voix
tellement douce et sa parole suave… Sa douceur est vraiment ce que je retins de cette rencontre dans l’avion. J’aurais été triste de ne pas pouvoir assister à ses obsèques, lui rendre un dernier hommage, et marquer à mon tour la fidélité à notre bon pasteur.
WG