Le soleil qui éclaire le portail, encourage déjà les pèlerins regroupés sur le parvis de l’église Saint Jacques. Le Père Pascal Monnier les bénit et les envoie “sur les pas des Bienheureuses “. Moment toujours très émouvant où chacun ressent que le Paraclet l’investit d’une mission Le Père Pascal Monnier et Geoffroy, séminariste sont des nôtres pour cette pastorale de l’Evangélisation.
Nous descendons par la rue Pierre Sauvage, lisons la plaque rue Sainte Marie puis gagnons le chemin de halage rive gauche de l’Oise. Sur tout ce trajet, nous serons sous la protection de la Croix, surplombant le pont Solferino et séparant les anciens évêchés…
Un léger vent, une matinée ensoleillée, une pente très douce, nous marchons d’un pas alerte !
Certains récitent le chapelet, d’autres chantent des cantiques ou prient en silence tout en découvrant la ville et l’agglomération. Le clocher de l’église de Jaux apparait au milieu des frondaisons printanières. Mais oui, nous sommes à la latitude de l’hôpital puis du lycée. Nous franchissons l’Oise sur la passerelle et “passons sur l’autre rive”. Nous entrons dans l’église, admirons la poutre de Gloire, découvrons le retable de l’ancien Carmel, écoutons les explications de Blandine Guénot. Les cyclistes nous rejoignent et tous ensemble, nous invoquons les Bienheureuses Carmélites avec le Père Pascal et Geoffroy.
Près de la salle de sports, le chapiteau est dressé. Des tables et des bancs pour les plus âgés tandis que les jeunes s’assoient sur l’herbe pour le repas tiré du sac. Pas de temps à perdre, tous prêtent main forte pour replier le chapiteau et tout ranger dans le camion.
Le temps de la digestion, nous poursuivons rive droite entre la voie de chemin de fer et les jardins puis quittons Jaux, la vallée et gagnons les coteaux. Nous foulons un chemin creux au milieu des bois et après avoir traversé le hameau de Caulmont, tout en admirant les champs cultivés, nous atteignons la voie douce. Au détour du Bocquet, nous apercevons le monastère et commençons la belle montée vers le Carmel entre champs et pâturages. Nous serons à l’heure pour les vêpres. Quand on sait où l’on va, on puise en soi la force de faire le chemin. Tous ont le sourire aux lèvres avant de boire “une tasse de chocolat ” et de chanter à pleine voix.
Un pèlerin